• = II = LES LIENS ÉTRANGES DES SITES INDYMEDIA ET REBELLYON AVEC LES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

     

    La qualité technique des sites Internet Indymedia Paris et Rebellyon a par ailleurs retenu notre attention car nous savons par expérience que disposer d’un site Internet très ergonomique a un coût que nous n’avons pas eu les moyens de nous offrir.  

    Si l’UPR a été financièrement contrainte d’avoir recours à des adhérents et sympathisants bénévoles pour réaliser son site Internet gratuitement, comment se fait-il que les sites INDYMEDIA Paris et REBELLYON soient si professionnels ? Comment les « anarchistes libertaires » de ces deux sites ont-ils pu se les offrir ?

    C’est en partant de cette question légitime que notre enquête nous a conduit à regarder de plus près qui se trouvaient derrière ces deux sites. Or, comme si les découvertes qui précèdent ne suffisaient pas à faire naître l’hypothèse de liens suspects entre Mlle Guyet et les cercles d’influence américains, notre enquête menée sur les sites Internet « Indymedia » et « Rebellyon » a permis de mettre à jour les liens étranges qu’entretiennent également ces deux sites avec les États-Unis.  

    • LE SITE « INDYMEDIA » est hébergé chez LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très grosse entreprise américaine dont les principaux centres de traitement et de stockage des données se situent à Dallas (Texas), Kansas City (Kansas), Chicago (Illinois) et Cedar Falls (Iowa).

    (Source : http://www.layeredtech.com/why-layeredtech/data-centers/)

     

    Comme le révèle le site Domain Tracker, le site « Indymedia » est hébergé chez LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très grosse entreprise américaine principalement située au Texas.

    Par ailleurs, à en croire le site très bien informé DISCOVERTHENETWORKS.ORG, l’ensemble du réseau INDYMEDIA (IMC) recevrait une aide financière :

    - du George Soros’s Open Society Institute,

    - de la Fondation Ford (qui est l’un des habituels faux nez des services secrets américains),

    - de la Glaser Foundation,

    - et de la Tides Foundation (qui aurait versé à INDYMEDIA un don de 376.000 dollars en 2001).

     (Source : http://www.discoverthenetworks.org/groupProfile.asp?grpid=6282)

    Notons que la Tides Foundation reçoit elle-même ses propres fonds d’un grand nombre de fondations, parmi lesquelles la Fondation Rockefeller, mais aussi directement des fonds du gouvernement fédéral américain. Entre1997 et 2001, ces fonds gouvernementaux américains servant à financer Indymedia ont notamment compris :

    - 395.219 dollars du Département de l’Intérieur of Interieur ;

    - 3.350.431 dollars de l’Agence de Protection de l’Environnement ;

    - 3.487.040 dollars du Département du Logement et du Développement Urbain ;

    - 208.878 dollars du Département de l’Agriculture ;

    - 39.550 dollars du Département de l’Energie ;

    - 93.500 dollars de la « Small Business Administration »;

    - 10.986 dollars du Département de la Santé ;

    - et 84.520 dollars du « Centers for Disease Control U.S. Agency for International Development ».
    (Source : http://www.discoverthenetworks.org/funderProfile.asp?fndid=5184)

    • LE SITE « REBELLYON » est également hébergé aux USA, chez SWIFT VENTURES Inc, société américaine localisée à Seatlle (État de Washington) .

    (Source : http://domaintraker.com/rebellyon.info)

    Nous n’avons pas trouvé pour l’instant l’origine de ses financements.

     

    Le site Rebellyon a lancé un véritable appel à la violence afin d’interdire à François Asselineau d’expliquer au public lyonnais « QUI GOUVERNE LA FRANCE ? »

     

    CONCLUSION

    Toutes les informations qui précèdent sont parfaitement factuelles, et aisément vérifiables sur Internet par nos lecteurs qui le souhaitent (il leur suffit de cliquer sur les liens indiqués).

    Ces informations sont suffisamment intéressantes et surprenantes pour que nos lecteurs puissent légitimement se poser de nombreuses questions, et notamment celle de savoir pour qui travaille Mlle Ornella Guyet, alias « Marie-Anne Boutoleau, journaliste indépendante ».

    Certains esprits pourraient en effet se demander si nous n’aurions pas affaire, avec Mlle Guyet et ses « anti-fascistes », à l’une de ces organisations financées par un service d’influence américain, comme l’histoire en compte de nombreux exemples, en France et à l’étranger, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

    Rappelons ici par exemple que le syndicat Force Ouvrière fut créé et financé par la CIA, après la Seconde Guerre mondiale, par le truchement d’Irving Brown et de Robert Bothereau (http://www.comite-valmy.org/spip.php?article336). Rappelons aussi comment la CIA a soutenu certains milieux se réclamant du trotskysme ou du maoïsme, certains syndicats étudiants, la construction européenne, etc.

     

    Nous n’affirmons pas ici que Mlle Guyet et ses compères de « l’anti-fascisme » sont forcément des agents de la CIA ou des services d’influence américains. Mais nous dirons que les informations obtenues, plus surprenantes les unes que les autres, ont conduit à ce que le doute s’installe.

    Et comme nous supposons que Mlle Ornella Guyet aura à cœur de dissiper ce doute, nous lui adressons ici 20 questions publiques très précises, auxquelles nous la convions à répondre de façon tout aussi précise. Puisque sa passion est de « fliquer » l’UPR en tenant des fiches précises sur les faits et agissements de son président depuis des années, elle ne s’étonnera pas que nous souhaitions à notre tour en connaître davantage sur elle :

    • 1°) Mlle Ornella Guyet, pourquoi vous présentez-vous sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau » lorsque vous menez votre combat « antifasciste » [sic], mais sous votre véritable état civil « Ornella Guyet » lorsque vous participez à un séminaire sous l’égide des autorités américaines ou lorsque vous militez à Acrimed ?
    • 2°) Vous vous proclamez « journaliste indépendante » mais avez-vous une carte de journaliste ? Si oui, pouvez-vous nous en communiquer les références ?
    • 3°) Compte-tenu de la quasi-inexistence de vos articles de journaux disponibles sur le web, chose surprenante pour une « journaliste indépendante », pourriez-vous nous préciser quelles sont vos sources de revenus ?
    • 4°) Avez-vous déjà eu des contacts professionnels avec des représentants de l’ambassade des États-Unis en France ou avec d’autres représentants américains officiels ou officieux ?
    • 5°) Combien a coûté la fabrication du site INDYMEDIA Paris, dans lequel vous exercez des fonctions de responsabilités telles que vous vous êtes autorisée à refuser à l’UPR le droit de réponse prévu par la loi, suite aux articles diffamatoires et injurieux que vous avez publiés à notre encontre ?
    • 6°) Comment ce site INDYMEDIA Paris a-t-il été financé ?
    • 7°) Pourquoi, à votre avis, ce site INDYMEDIA Paris est-il hébergé chez LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très grosse entreprise américaine dont les principaux centres de traitement et de stockage des données se situent à Dallas (Texas), Kansas City (Kansas), Chicago (Illinois) et Cedar Falls (Iowa) ?
    • 8°) Combien a coûté la fabrication du site REBELLYON, dans lequel vous avez publié un nouvel article diffamatoire et injurieux à l’encontre de François Asselineau et de l’UPR le 4 juin courant, article accompagné d’un appel à l’atteinte à la liberté d’expression et d’appel à la violence (« Asselineau dégage ! ») ?
    • 9°) Comment ce site REBELLYON a-t-il été financé ?
    • 10°) Pourquoi, à votre avis, ce site REBELLYON est-il lui aussi hébergé dans une société américaine, dénommée SWIFT VENTURES Inc, et localisée à Seattle (État de Washington) ?
    • 11°) Comment avez-vous fait pour être invitée à faire partie des 25 intervenants triés sur le volet du Séminaire sur les Médias Internationaux, tenu à Paris, du 15 au 21 mars 2009, sous l’égide du Center for the Study of International Communications et de la School of Media and Public Affairs de l’Université George Washington située à Washington ?
    • 12°) Pourquoi êtes vous présentée, dans le programme officiel de ce Séminaire, comme« Professor Ornella Guyet de l’Organisation Acrimed » alors que vous n’avez aucun titre de professeur (selon nos informations, vous n’avez pas même encore terminé vos études) ?
    • 13°) Comment l’intransigeante « anarchiste libertaire » et « anti-fasciste » que vous affirmez être sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau » a-t-elle pu accepter de participer à un Séminaire organisé par le Center for the Study of International Communications, présidé par Lee W. Huebner, ancien directeur adjoint du service de rédaction des discours du Président Nixon à la Maison Blanche et Président fondateur de la « Ripon Society », club de réflexion et de lobbying pour le Parti Républicain américain ?
    • 14°) Comment avez-vous pu accepter de participer à un Séminaire co-organisé par l’Université George Washington située à Washington, qui est connue non seulement pour être l’un des hauts lieux de formatage des élites américaines à la pensée unique ultra-libérale, mais aussi l’un des terrains de chasse privilégiés de recrutement de la Central Intelligence Agency (CIA) ?
    • 15°) Avez-vous été rémunérée pour votre prestation comme intervenante à ce Séminaire ? Et si oui, combien ?
    • 16°) Avez-vous publié un résumé de votre intervention sur le thème « The 5th Estate : the watchdogs over the watchdogs » (Traduction : « le 5ème Pouvoir : les chiens de garde au-dessus des chiens de garde ») ? Pourrions-nous en avoir copie afin de vérifier que la forme et le fond de cette intervention sont du même genre outrancier que les appels à la haine et à la violence que vous vous permettez d’employer à l’encontre de l’UPR, sous le nom de code « Marie-Anne Boutoleau », sur les sites Internet INDYMEDIA Paris etREBELLYON, hébergés aux États-Unis ?
    • 17°) En quoi consiste exactement votre coopération avec l’American University of Paris, puisque vous semblez y travailler sur long terme « dans le cadre d’un Programme parrainé par Georges Kazolias, professeur de journalisme à l’American University of Paris » ?
    • 18°) Avez-vous informé les responsables des associations anarchistes ou d’extrême-gauche (telles que Radio Canut où vous semblez être intervenue pour empêcher une interview du président de l’UPR), ou ceux de l’association de transparence des médias Acrimed, de vos travaux à l’American University of Paris et de votre intervention dans un Séminaire organisé par l’ancien responsable des discours du Président Nixon à la Maison Blanche ?  
    • 19°) Pourquoi l’intransigeante « anarchiste libertaire » et « anti-fasciste » que vous affirmez être sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau » est-elle si discrète sur les agissements de l’OTAN ou sur les preuves qui démontrent que la construction européenne a été conçue et financée par les États-Unis d’Amérique depuis le début ? Pourquoi votre article dans REBELLYON a-t-il même visé au contraire à ridiculiser cette analyse qui est pourtant fondée sur des preuves irréfutables que vous passez sous silence ?
    • 20°) Pourquoi estimez-vous que c’est en empêchant l’UPR et François Asselineau de diffuser toutes les informations sur « QUI GOUVERNE LA FRANCE ? » que vous servez l’intérêt des salariés français qui souffrent de plus en plus de la situation ? Avez-vous conscience que votre prétendu « combat anti-fasciste » sert, objectivement, on ne peut mieux les intérêts supérieurs américains ?

     

     

     

    http://www.u-p-r.fr


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  • Les 204 taxes prévues par le code des impôts représentent en moyenne 66.35% du prix des produits et des services consommés (les entreprises répercutent leurs charges et leurs impôts sur les prix soit 694.94 milliard d’euro de taxes pour une consommation des ménages de 1047.4 milliard)*.

    Lorsqu’un français dépense 150 €, 100 € vont dans les caisses du trésor public.

    En France les prélèvements obligatoires sont 26.3% plus élevé qu’en Allemagne, notre premier partenaire économique, et 21.05% plus élevé qu’au Royaume Uni*.

    Cette situation est intenable à long terme.

     

    La première des révolutions en France devra être fiscale. L'Union Nationale Démocrate soutiendra un politique de redéploiement fiscal pour libérer les forces productives et cherchez de nouvelles recettes fiscales sur les spectaculaires profits de la finance mondialiste. 


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  • Mme Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, vient de déclarer, à l’occasion d’un voyage à Turin, qu’il fallait construire… une « AUTRE EUROPE ».

     

    Elle a cependant précisé que « Construire une autre Europe, ça ne se construit pas du jour au lendemain. » (cf.http://www.leparisien.fr/flash​-actualite-politique/martine-a​ubry-a-turin-une-etape-pour-co​nstruire-une-autre-europe-08-0​7-2011-1525845.php) C’est en effet le moins que l’on puisse dire !

    Comme je le rappelle dans mes conférences, le slogan de « changer d’Europe » était non seulement celui du PS aux élections européennes de 2009 mais aussi celui du PS aux élections européennes de 1979, voici exactement 32 ans.

    Mais pour comprendre à quel point Mme Aubry se moque des français, il n’est pas inutile de rappeler ici :

    1°) – que le traité de Maastricht a été négocié, conclu, puis signé le 7 février 1992 par François Mitterrand et son ministre des affaires étrangères M. Roland Dumas, tous les deux membres du PS ;

    2°) – que le PS a appelé à voter Oui au référendum du 20 septembre 1992 sur ce traité de Maastricht ;

    3°) – que Mme Aubry était à l’époque parfaitement solidaire de ce traité de Maastricht et de sa ratification ; elle l’était d’autant plus qu’elle était l’un des membres les plus influents du gouvernement où elle siégeait comme ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle (du 15 mai 1991 au 28 mars 1993) ;

    4°) – que, cinq ans après, le traité d’Amsterdam a été négocié et signé par le gouvernement socialiste français (le 2 octobre 1997) et qu’il est entré en vigueur le 1er mai 1999 ; c’est-à-dire pendant toute la période où M. Lionel Jospin était Premier ministre (du 2 juin 1997 au 6 mai 2002) et que Mme Aubry était ministre de l’Emploi et de la Solidarité (du 4 juin 1997 au 18 octobre 2000) ;

    5°) – que, quatre ans encore après, le traité de Nice a été signé le 26 février 2001, alors que M. Lionel Jospin était toujours Premier ministre (du 2 juin 1997 au 6 mai 2002) ;

    6°) – que la grande majorité des responsables du PS – et notamment Mme Aubry – ont appelé à voter OUI au référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne ;

    7°) – que la grande majorité des parlementaires du PS ont avalisé la forfaiture du traité de Lisbonne en votant OUI à la ratification de ce traité le 4 février 2008, nonobstant le refus de 55% des Français à la constitution européenne dont il n’était que la simple reprise ; Mme Aubry, bien que n’étant pas parlementaire, a approuvé cette ratification.

    En d’autres termes, Mme Aubry a continuellement soutenu, souvent au plus haut niveau de l’Etat et depuis 19 ans, l’ensemble de la construction européenne : elle a soutenu, voté ou appelé les Français à approuver les traités de Maastricht, Amsterdam, Nice, la Constitution européenne, et le traité de Lisbonne.

    Dans ces conditions, son soudain appel à bâtir une « autre Europe » n’est qu’une fourberie politicienne de plus. Il s’agit d’un mépris éhonté des électeurs et d’une insulte à l’intelligence des Français.

     

     

    http://www.u-p-r.fr/infos/la-fourberie-europeiste-de-mme-aubry


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  • « La première de toutes les forces qui mènent le monde est le mensonge. La civilisation du XXème siècle a reposé , plus que toute autre avant elle, sur l'information (......) le public tend à considérer la mauvaise foi presque comme une seconde nature chez la plupart des individus dont la mission est d'informer, de diriger, de penser, de parler (....) Se pourrait-il que l'approche de la vérité déchaînât le ressentiment plus que la satisfaction, la sensation d'un péril plus que celui d'un pouvoir ? Comment expliquer la rareté de l'information exacte dans les sociétés libres ? (....) Pourtant ceux qui collectent l'information semblent y avoir pour souci dominant de la falsifier, et ceux qui la reçoivent de l'éluder. » (« La connaissance inutile » de Jean-François REVEL, Grasset, 1988).

                Les récentes actualités sur les prises d’otages de Français à l’étranger, au-delà des indignations et des polémiques qu’elles suscitent généralement, ont ceci de particulier qu’elles divisent les citoyens plus qu’elles ne les solidarisent… A cela, deux raisons essentielles sous forme de questions posées invariablement :

    - Qu’allaient-ils faire dans cette galère ?

    - Combien cela va-t-il nous coûter ?

     

    La réponse à la première question est vaste, complexe et différente selon la nature des otages et leur mission. Il est évident que l’on ne peut comparer l’enlèvement d’un soldat pris sur un théâtre d’opération par l’ennemi et celui d’un citoyen français en vacances ou en voyage d’affaires dans un quelconque endroit de la planète… Si dans les deux cas le processus de rançon demandé par les ravisseurs est identique, l’impact créé dans l’opinion et le règlement apporté à l’affaire sont différents selon le cas précité. Il en va de même du journaliste/reporter en « mission commandée » par opposition à celui qui, de son propre chef, décide un « coup médiatique » en se plaçant lui-même dans une situation de danger extrême. A cet effet, la récente actualité nous apporte un éclairage particulier.

     

    1) - Qu’allaient-ils faire dans cette galère ?

     

                Le 30 décembre 2009, deux journalistes à FR3Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier se rendent sans le moindre ordre de mission et sans protection dans une zone à risque contrôlée par les talibans, pour « les assurer de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte ». Dans le milieu militaire, du simple soldat confronté au risque permanent, au général, c’est la levée de boucliers. « Les deux journalistes n’étaient pas en reportage quand ils ont été enlevés. Leur avion les attendait, le reportage était terminé ! » déclare avec force colère le  général  de  division  D.  Roudeillac au micro d’Europe 1. « Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d'euros dans cette affaire (Il s’agit du coût des recherches). Je donne le chiffre parce que j'appelle la responsabilité des uns et des autres »… « Je crois que cet incident mériterait d'être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias ! »

    Ulcérée par la censure de ces déclarations qu’opposent les médias, « la grande muette » réagit brutalement et, la solidarité aidant, le Président de l’Amicale Nationale du 22ème Bataillon de Chasseurs Alpins et des Troupes de Montagne, Gérard Liebenguth, de renchérir sans mâcher ses mots : « Les deux « touristes » farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l’armée terminé et non dans l'exercice de leur travail comme le déclarent abusivement leurs collègues de FR3 et des JT en toute désinformation délibérée ». Nicolas Sarkozy, lui-même, avait été scandalisé par la conduite de ces journalistes par trop zélés et ne manqua pas d’exprimer, selon Europe 1, sa colère au Conseil des ministres du mardi 5 janvier 2010, après l'exposé du ministre de la Défense, Hervé Morin, sur le sujet. « Nicolas Sarkozy (a) piqué [...] une grosse colère contre l'inconscience des journalistes enlevés en Afghanistan »« C'est insupportable de voir qu'on fait courir des risques à des militaires pour aller les chercher dans une zone dangereuse où ils avaient l'interdiction de se rendre, aurait déclaré le Président. Il faut que les Français sachent le coût de cette histoire. »

     

    2) -  Combien leur libération va nous coûter ?

     

                A la surprise générale, le 28 juin 2011, les deux journalistes sont libérés par les Talibans et les rituelles questions sur les conditions de cette libération se posent alors...

    En contradiction avec la déclaration précédente du Chef de l’Etat, François Baroin, porte-parole du Gouvernement, dément formellement qu’il y ait eu la moindre « transaction » ou « compensation »… A la question de savoir s’il y a eu une contrepartie, si une rançon a été versée, Alain Juppé, Ministre des Affaires Etrangères, répond solennellement auJT de 20h, sur France 2,  que « la France ne verse pas de rançon»...Pourtant, quelques heures plus tôt sur BFMTV, Frédéric Helbert, journaliste et grand-reporter, assurait que plusieurs millions d’euros avaient été payés par la France via les intermédiaires afghans, argent transformé en monnaie locale et transporté dans des sacs qui ont traversé la frontière afghane parce que les patrons de la négociation, au nombre desquels se trouvait Qari Baryal activement traqué par la coalition, se trouvaient au Pakistan. L’affirmation de Juppé sera également démentie par le journaliste Michel Peyrard, envoyé spécial de Paris Match en Afghanistan qui décrit le déroulement des négociations et démontre la monnaie d'échange particulière et très lucrative que constituent les journalistes otages.

    Et ce n’est pas fini car d’autres Français sont actuellement détenus dans des zones islamiques… D’après une source nigérienne proche de la médiation, rencontrée dans le nord du Mali par l’AFP, Al Qaeda au Maghreb Islamique réclame la somme de 90 millions d’euros pour libérer Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret enlevés le 16 septembre 2010 dans le nord du Niger… ainsi que la libération de prisonniers d’AQMI arrêtés dans plusieurs pays dont la France. Pour l’instant, celle-ci rejette ces demandes… mais les négociations vont bon train.

                Dès lors, pourquoi mentir de la sorte à l’opinion ? Où se trouve cette transparence que n’ont de cesse de prôner, en toutes occasions, nos gouvernants ? Pourquoi tous ces mensonges qui accompagnent systématiquement chaque libération d’otages ? « Bien informés, leshommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets » écrivait Alfred Sauvy.

    En novembre 2008, déjà, interrogé par Canal+ sur l'enlèvement en Afghanistan d'un humanitaire français, Dany Egreteau, libéré en décembre 2008, Bernard Kouchner, alors Ministre des Affaires Etrangères,  avait assuré qu'il n'y avait pas de doctrine française en matière de paiement de rançon. « S'il y en avait une, je ne vous la donnerais pas, mais il n'y en a pas ! » Pourtant, ce n’est pas un secret, la France a la réputation de verser assez facilement des rançons aux ravisseurs contrairement aux Américains (entre autres) qui disent même ne pas prendre part aux négociations quand il s'agit de journalistes.

    Quelques rappels de faits…

    - En Irak, la France a versé 15 millions de dollars  pour la libération des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, survenue en décembre 2004 et 10 millions de dollars pour celle de Florence Aubenas, en juin 2005. (Source, journal « Times »). 
    - En avril 2009, Hervé Morin alors Ministre de la défense déclarait que la France avait « proposé une rançon » aux pirates somaliens qui retenaient le voilier Tanit.
     
    - Que l’on se souvienne aussi de cette jeune étudiante française, Clotilde Reiss, emprisonnée en Iran pour « espionnage » et de l’engagement ferme de Nicolas Sarkozy, le 23 septembre 2009 concernant cette affaire. A la question du journaliste d’Antenne 2 sur l’éventuel échange de prisonniers réclamé par le Président Iranien, le chef de l’Etat avait répondu de façon ferme et sans la moindre ambigüité : « NON ! C’est du chantage ! Est-ce que vous croyez que je suis un homme à aller échanger l’assassin de Shapour Bakhtiar contre une jeune étudiante française dont le seul crime est de parler la langue de l’Iran ? » Or, le 17 Mai 2010 Clotilde Reiss rentrait en France et, pure coïncidence,  le lendemain, Ali Vakili Rad, s’envolait pour l’Iran.

                Qui aurait la naïveté de croire, qu’en dépit des affirmations du chef de l’Etat Français, il n’y eut, là, la moindre transaction ? La libération d’une jeune étudiante (qui aurait mieux fait de choisir une autre destination pour sa formation linguistique) justifiait-elle celle d’un assassin notoire ? Et pourtant Mr Sarkozy avait promis ! Mensonge que tout cela ! « Le mensonge est l’arme des forts » écrivait Michel Zevaco dans « Les Pardaillons »… Oui, mais point trop n’en faut !... Cependant, notre Président ne faisait là qu’entériner une conduite et une continuité dans la politique française de soumission face au monde islamique et particulièrement à l’Iran. En 1987, déjà, sous la présidence de Mitterrand, Wahid Gordji, impliqué dans  les attentats de la rue de Rennes, avait été autorisé à retourner en Iran et en 1990, Anis Naccache, condamné à perpétuité pour une première tentative de meurtre sur Chapour Bakhtiar, avait, également, été libéré. Libérés, tous ces assassins… mais en échange de quoi ? Et la déclaration d’Alain Juppé se fard alors d’une hypocrite indécence quand il déclare sans la moindre retenue : « la France ne verse pas de rançon ! »… Sauf, qu’avec le temps tout fini par se savoir, même si on ne le presse pas.

                                                                                                  José CASTANO

                                                                          

     

    « Quant je cesserai de m’indigner, j’aurai commencé ma  vieillesse »(André Gide)

     

     

    http://actionsocialeetpopulaire.hautetfort.com/archive/2011/07/06/les-rancons-d-otages-francais-mensonges-d-etat.html



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  • Vincent Vauclin est un jeune militant politique défendant l’idée d’une France libre et indépendante des puissances d’argent. Il est le coordinateur national du mouvement «la Dissidence» dont le but est de réunir l’ensemble des citoyens qui veulent rompre avec le système oligarchique.

    Il a participé à la rédaction du «Manifeste de la Dissidence» qui contient 50 propositions pour relever la France et représente l’aboutissement d’un long travail d’analyses et de réflexions.

    Il répond aux questions d’E&R Provence.

     

    • Comment êtes-vous arrivé à cette critique radicale du système et au développement du mouvement « La Dissidence » ?

    Je suis issu de la gauche radicale, et du marxisme en particulier. Mon cheminement est assez singulier et m’a amené à remettre en cause l’internationalisme et le mondialisme prônés par cette frange du paysage politique. En France, la gauche radicale déteste le mot « nation », et a opéré, en quelques décennies, un virage idéologique qui l’a coupé du peuple : au lieu de lutter contre l’exploitation et pour la souveraineté populaire, elle s’est passionnée pour des sujets secondaires qui n’intéressent que les bobos parisiens, par exemple la critique du « machisme », la promotion d’une idéologie libertaire, la défense des minorités sexuelles, bref tout ce qu’il faut pour rompre avec la France ouvrière et laborieuse.

    Le capitalisme est un système socio-économique qui a évolué depuis plusieurs années, et entre dans sa phase terminale, où la destruction des identités nationales et individuelles passe à la vitesse supérieure. Résister à ce système de domination, c’est d’abord comprendre son fonctionnement et ses mécanismes. C’est comprendre que le système rencontre deux obstacles naturels : la morale et la nation. Et curieusement, ce sont ces deux obstacles naturels qui sont la cible des anticapitalistes officiels…

    Je considère pour ma part que la nation est un concept authentiquement révolutionnaire, et que si le sentiment d’appartenance à une classe n’est que marginal et épisodique, celui d’appartenance nationale est général et historique.

    La révolution ne se fera pas avec des prolétaires mais avec des Français. Ce qui compte ce n’est pas la catégorie économique à laquelle on appartient, mais l’identité culturelle et charnelle qu’est l’identité nationale, et qui est la seule capable de nous rassembler pour faire faire bloc face au capitalisme et à l’américanisation.

    • Pourquoi avoir mis tant de propositions dans le manifeste qui risquent d’être autant de lignes de fractures et de divisions sur des sujets qui peuvent paraître secondaires ?

    Le Manifeste de la Dissidence Française comporte 50 Propositions, et a été corédigé collectivement suite à un appel à toutes les bonnes volontés. Il présente l’avantage de fixer noir sur blanc un ensemble complet de propositions qui, mises en pratique, permettraient de dépasser la capitalisme et de libérer la France de la finance, des institutions mondialistes et de l’idéologie qui nous est imposée depuis des décennies. L’idée de départ était donc de compiler et de synthétiser ces idées en un tout cohérent, sachant que chacune des Propositions est interdépendante : c’est un système alternatif qui est proposé, il n’était pas question de se concentrer uniquement sur les aspects économiques, par exemple, en omettant les questions internationales ou sociétales. Tout est lié !

    • Serait-il opportun de retravailler ce manifeste de manière ouverte et démocratique ?

    Bien entendu. Ce Manifeste n’est pas inscrit dans le marbre, il représente une ligne générale, une base de réflexion. Nous ne cherchons à faire un catalogue d’abstractions : notre démarche est empirique, partant d’un constat pour aller vers un ensemble de propositions destinées à relever notre pays. Ce qu’il faut comprendre, c’est que Manifeste vise à être mis en pratique, c’est un programme, c’est une alternative.

    Il est donc fondamental qu’il soit discuté démocratiquement. Chacune des 50 Propositions est actuellement soumise au vote et débattue sur notre Forum Internet « Convergences », où chacun est libre d’exprimer ses positions, dans une optique constructive. Étienne Chouard nous a notamment fait l’honneur d’apporter ses contributions, et j’espère qu’un nombre important de dissidents Français feront de même, pour enrichir ce projet politique déjà si particulier.

    • Quels sont pour vous les éléments essentiels qui fondent l’unité de la dissidence ?

    La Dissidence rassemble des Volontaires qui, généralement, ont déjà un parcours politique derrière eux, ou ont entrepris une démarche de réflexion qui les amène à des constats similaires. Notre dénominateur commun, c’est d’avoir compris que les élections et les manifestations étaient des modes de résistances obsolètes, et qu’il fallait entrer dans une nouvelle façon de résister collectivement.

    Aujourd’hui, il faut regarder la réalité en face, ce n’est ni dans la rue ni dans les urnes que nous pouvons combattre efficacement le capitalisme. Les élections, les manifestations, ne sont que les animations régulières de la société du spectacle, intégralement contrôlées par le Système et ses auxiliaires (médias, partis, syndicats). A partir de ce constat, il n’y a pas 36 solutions : la résistance ne peut être que violente, ou dissidente. Nous faisons le choix de la dissidence, c’est-à-dire de l’organisation d’une rupture collective avec le Système.

    • S’il faut n’en retenir que trois, quels seraient-t-ils ?

    Trois mots : « Ensemble, finissons-en ! »

    • Comment est structuré le mouvement ? Y a t-il une hiérarchie ? Les brigades sont-elles autonomes ?

    La Dissidence fonctionne de manière très souple, sans adhésions ni cotisations. Nous n’avons rien de commun avec les organisations classiques, puisque que nous n’avons rien de commun avec les modes de résistances classiques. Au niveau national, la Dissidence est animée par une Coordination Nationale, et au niveau local les Volontaires de la Dissidence sont organisées, sur le périmètre d’une commune, en unités de terrain : les Brigade de la Dissidence. L’ensemble des actions menées par la Brigade de la Dissidence sont décidées par vote interne au sein la Brigade. La Coordination Nationale vise à fournir une ligne et une stratégie, mais on ne peut pas parler de hiérarchie : par définition, les dissidents ne peuvent entrer dans le schéma des organisations classiques. Mon objectif est de faire évoluer la Dissidence pour que son fonctionnement soit à la fois efficace et démocratique, notamment en s’appuyant sur ce support qu’est notre Forum « Convergences ».

    • Pourquoi la plupart des gens qui se reconnaissent dans les idées de la dissidence ont-ils des difficultés à sortir du monde virtuel pour passer à l’action concrète sur le terrain ?

    C’est un problème qui est général : la dépolitisation de la société Française est telle que même les militants politiques peinent à sortir d’un rôle de spectateur. Pourtant il est essentiel de résister de façon concrète : c’est pourquoi, d’ailleurs, nous cherchons à nous doter d’un fonctionnement le plus souple et le plus efficace au niveau local, afin de faciliter l’action concrète. C’est également pour cela que nous avons lancé le Projet Spartacus, qui vise à définir une stratégie d’action complète et cohérente.

    • Quelles seront les étapes du changement de système ? Y aura t-il une transformation radicale ou une transformation progressive ?

    Tout porte à croire que la rupture sera rapide, brutale. Le capitalisme est condamné, et a déjà failli imploser. Il ne doit sa survie qu’aux sommes gigantesques qui ont été injectées, dans le secteur bancaire notamment. Aujourd’hui, l’endettement des États est tel qu’ils seront bientôt en situation de défaut de paiement, et qu’ils s’imposeront alors une fois de plus des plans d’austérité qui seront tout simplement insoutenable.

     Le capitalisme est un système qui présente la particularité de s’autodétruire, dans une fuite en avant sans issue. Je pense que la crise qui se profile sera telle que les Peuples n’accepteront pas de la subir. On voit ce qui se passe en Grèce. Et bien ce n’est rien à coté de ce qui va se passer d’ici peu (quelques mois) dans le reste de l’Europe, et notamment en France.

     La situation de la France est particulièrement complexe. Notre économie a été ravagé par l’intégration forcée dans la mondialisation, puis par la mise en place de l’euro. Sur le plan social, la situation est tendue, d’autant plus que des conflits inter-communautaires sont latents. L’analyse d’Alain Soral est parfaitement juste sur ce point, et son message aux populations musulmanes est crucial. Le scénario le plus risqué serait que la crise économique dérive vers un conflit inter-communautaire, qui serait orchestré par l’oligarchie à son profit. Sur le plan politique, les Français rejettent en masse, et à juste titre, le paysage politique. Notre démocratie est neutralisée.

     En clair, la situation est potentiellement explosive. Notre devoir en tant que Français est de travailler ensemble pour ouvrir une nouvelle voie et sortir de l’impasse du capitalisme, en organisant dès maintenant une solidarité populaire, préalable à l’émergence d’un nouveau système.

    • Qu’est-ce que le Projet Spartacus ?

    Le Projet Spartacus est le projet central de la Dissidence. Il s’agit d’organiser une résistance imparable, en fondant de nouvelles institutions populaires. L’idée, c’est de soutenir une dissidence économique et politique au niveau local, par le biais des Brigades de la Dissidence. Les Brigades vont être amenées à mettre en place, par exemple, des Systèmes d’Échanges Locaux, et à soutenir des Associations pour le Maintien d’un Agriculture Paysanne. Dans le même temps, il s’agira de mettre en place des assemblées citoyennes locales, et ainsi d’offrir un cadre d’expression démocratique et politique. Objectif : ôter, de façon méthodique et systématique, l’ensemble des outils de domination du Système, en s’affranchissant des intermédiaires et en établissant des solidarités populaires locales. L’ensemble de ces activités dissidentes, économiques et politiques, s’organiseront au niveau local au sein d’une institution unique et indépendante, le CIVIS (Comité d’Initiative pour une Ville Solidaire).

     Personnellement, je pense que ce projet est unique en son genre, et s’avère parfaitement adapté à la situation. Vous pouvez aller manifester, mais ça ne servira à rien, vous gouterez aux joies du gaz lacrymogène, et vous rentrerez chez vous quand les centrales syndicales vous le diront. Vous pouvez aller voter une fois tout les 5 ans pour l’un des candidats que le Système vous présente, et attendre servilement qu’il fasse l’inverse de ce pour quoi il est payé. Mais vous pouvez également entrer en dissidence. Et là, le Système ne pourra rien contre vous, et vous, vous pourrez tout contre lui. C’est cette voie que doit emprunter la Résistance Française, c’est la seule alternative qu’il reste.

    • Vous préconisez la sortie de l’Union Européenne et des organisations supranationales. Pourquoi serait-ce bénéfique pour notre pays ? Ne serions nous pas isolés ?

    Les institutions internationales telles que l’Union Européenne (UE), le Fond Monétaire International (FMI), l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ou encore l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), s’inscrivent dans cette tendance que l’on nomme le « Nouvel Ordre Mondial », « l’Empire », ou encore le « Système »

    Il s’agit d’un processus global, soutenu par les oligarchies, visant à broyer les souverainetés nationales pour imposer une idéologie qui se caractérise, sur le plan économique, par le libre-échange débridé, le productivisme et l’hyperconsommation, et sur le plan politique par la disparition des États-nations et l’émergence progressive d’un gouvernement mondial oligarchique.

    La France est donc menacée par ce projet politique qui va à l’encontre de son combat historique pour son indépendance et sa souveraineté nationale. A mes yeux, le préalable à toute alternative cohérente doit donc nécessairement être la réappropriation par la France de sa souveraineté, jusque que dans ses moindres aspects.

    • Déjà des voix se lèvent pour dénoncer le « nationalisme » et le « militarisme » de la dissidence. Ne craigniez-vous pas de subir le sort de tous les mouvements souverainistes ou patriotes et de vous faire traiter d’extrémiste de droite ?

    Concrètement, je m’en moque. C’est l’inverse qui serait inquiétant ! Depuis pas mal de temps déjà, toutes les pensées qui dévient de la ligne officielle sont systématiquement stigmatisées et diabolisées, soit par les médias, soit par leurs auxiliaires gauchistes qui voient des fascistes partout, sauf là où il y en a vraiment.

    Il suffit de lire le Manifeste de la Dissidence Française pour comprendre que nous nous situons à l’opposé du fascisme, puisque nous défendons la démocratie directe, et que le fascisme, pour rappel, et intrinsèquement antidémocratique. Ce que j’observe au sein du monde militant, c’est qu’au final une certaine vérité finit par émerger, et que la vieille manipulation par la diabolisation devient de plus en plus inefficace. J’ai acquis la conviction que ce n’est qu’une question de temps pour que les masques tombent, et que la vérité éclate : le seul fascisme aujourd’hui, il se situe au siège de la Commission Européenne et à celui du FMI.

    • Pensez-vous que nous soyons dans un régime démocratique ? Que faudrait-il changer au système ? Que serait-pour vous la démocratie idéale et comment serait-elle organisée ?

    Nous ne sommes pas en démocratie. Le Peuple est systématiquement écarté des décisions. En France, c’est un régime oligarchique qui s’est accaparé l’ensemble des leviers du pouvoir. Tout est verrouillé : les médias, le Parlement, l’exécutif, les Ministères, les élections, l’émission monétaire, la Défense nationale, notre diplomatie… Le pouvoir oligarchique est total, il ne reste (pour le moment), qu’Internet qui lui échappe. Dans ces conditions, imaginer qu’une alternative puisse parvenir au pouvoir par les urnes relève de l’utopie. Il suffit de se rappeler le référendum pour le TCE de 2005, et du véritable putsch parlementaire qui a suivi l’élection de Sarkozy, et qui a abouti à la ratification du Traité de Lisbonne par voie parlementaire.

    En réalité, la source de cette dérive est à chercher dans la loi fondamentale de la République, la Constitution. Si nous voulons que la France renoue avec son Destin, il faut commencer par là, et réécrire une nouvelle Constitution, d’origine citoyenne. Je suis, sur ce point, pleinement en accord avec Étienne Chouard, et je suis convaincu que l’élection est incompatible avec la démocratie.

     Personnellement, la vision démocratique que je défends s’appuierait sur une Assemblée dont les députés serait tirés au sort parmi des citoyens volontaires, pour un mandat court et non-renouvelable. Cette Assemblée serait dotée d’un pouvoir d’élaboration législative, mais le pouvoir de ratification serait réservé au Peuple qui l’exercerait par référendum. Le vote blanc et le référendum d’initiative populaire serait pleinement reconnus.

     Au niveau local, la commune me semble l’échelon idéal sur lequel faire reposer cette nouvelle démocratie, directe et populaire.

    • Que pensez-vous du mouvement des indignés ? Comment expliquez-vous l’échec de la mobilisation ?

    Le mouvement des indignés était une réaction franche et populaire aux politiques de rigueur menées par les gouvernements européens. Il s’agissait d’organiser une contestation affranchie des partis et des syndicats, pour, au final, établir une « démocratie réelle ». Le problème, c’est qu’en France de mouvement des indignés a été progressivement récupéré par un collectif qui s’avère être noyauté de l’intérieur par des membres de partis politiques de la gauche électorale et mondialiste. Ainsi, petit à petit, le mouvement des indignés s’est replié sur lui-même, alors qu’il devait au contraire s’ouvrir à l’ensemble de la société. Il s’est cantonné à des actions inutiles, consistant à occuper des places en attendant de se faire expulser par les forces de l’ordre.

    Mon sentiment personnel est que l’instrumentalisation de ce mouvement vise à canaliser la contestation pour ensuite la neutraliser par essoufflement : c’est la stratégie classique menée par les syndicats lors des mouvements sociaux. J’ai moi-même proposé directement de nouveaux modes d’actions plus efficaces, une stratégie authentiquement dissidente pour lutter contre le Système. Par exemple, j’ai proposé qu’au lieu d’occuper les places, les indignés s’y réunissent pour ensuite se diriger ensemble vers les distributeurs à billets, dans un mouvement de type « Bankrun ». Cette action est parfaitement légale, et s’avère bien plus menaçante pour le pouvoir oligarchique, qui est avant tout bancaire, que toutes les manifestations qui ont pu être organisées. J’ai alors eu l’honneur d’être « viré » par le collectif en question, comme d’autres le furent avant et après moi. En réalité, le mouvement des indignés a été tué dans l’œuf par quelques militants gauchistes, « idiots utiles », et dont toute l’action s’avère servir les intérêts de l’oligarchie.

    Il est un peu tard pour l’indignation… Le terme « d’indignation » en lui-même est faible, dépassé.

    Nous sommes dans le temps de la révolte, de la dissidence, de l’insoumission.

    Un seul objectif : la libération nationale, par une dissidence économique et politique organisée.

    La dissidence: http://la-dissidence.org 

    Egalité et Réconciliation Provence : http://www.erprovence.fr


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